La voiture thermique c’est quoi ?

Vous vous interrogez sur ce que signifie réellement le terme « voiture thermique » ? La voiture thermique fait référence à tous les véhicules munis d’un moteur à combustion interne qui utilise divers carburants (essence, diesel, mais aussi GPL ou biocarburants) pour se propulser. En opposition aux véhicules électriques et hybrides, très en vogue dans le contexte actuel de transition énergétique, la voiture thermique reste un choix populaire pour sa performance et sa familiarité. Nous allons scruter son fonctionnement, ses avantages et ses inconvénients pour vous transformer en véritables connaisseurs. Accrochez votre ceinture, et démarrons notre exploration des véhicules thermiques !

 

Qu’est-ce qu’une voiture thermique ?

La voiture thermique est, pour ainsi dire, le standard de véhicule le plus répandu sur les routes. En France, le parc automobile des voitures d’occasion thermiques est assez représentatif du nombre d’automobiles en circulation. Souvent désignée comme « traditionnelle », elle doit son appellation à la présence d’un moteur à combustion. Voyons de plus près ce qui caractérise ces véhicules emblématiques :

Le fonctionnement d’une voiture thermique

Le cœur d’une voiture thermique est son moteur à combustion. Ce dernier transforme l’énergie chimique du carburant en énergie mécanique par un processus de combustion. Le carburant – essence, diesel, GPL ou même biocarburant – est brûlé à l’intérieur du moteur, générant une expansion des gaz qui met en mouvement les pièces mécaniques et, en fin de compte, les roues de la voiture.

Le processus de combustion est une réaction chimique qui a lieu dans les cylindres du moteur. Le mélange air-carburant est enflammé, généralement par des bougies d’allumage pour les moteurs essence, provoquant l’expansion des gaz. Cette expansion pousse les pistons et crée le mouvement rotatif nécessaire au fonctionnement du véhicule.

Suite à la combustion du carburant, des gaz d’échappement sont produits et doivent être évacués. C’est ici qu’intervient le système d’échappement, qui canalise et traite ces gaz avant de les relâcher dans l’atmosphère, minimisant ainsi leur impact environnemental.

Les carburants utilisés

La voiture thermique s’alimente en énergie de différentes sources :

• Essence : carburant le plus connu, employé notamment pour les moteurs à allumage commandé.
• Diesel (gazole) : privilégié pour sa consommation moindre à puissance égale et pour les moteurs à allumage par compression.
• GPL (Gaz de Pétrole Liquéfié) ou GNV (Gaz Naturel pour Véhicules) : alternatives moins polluantes souvent appréciées pour leur coût réduit et leur impact environnemental amoindri.
• Biocarburants : carburants d’origine biologique pouvant être utilisés seuls ou en mélange avec des carburants fossiles, conciliant performance et considérations écologiques.

Quels sont les inconvénients de la voiture thermique ?

Alors que la voiture électrique gagne du terrain et séduit un nombre croissant de conducteurs, la voiture thermique, bien que majoritaire, n’est pas exempte d’inconvénients. Examinons les aspects qui pourraient influencer votre décision entre le choix d’une voiture thermique et d’autres options comme l’électrique ou l’hybride.

Coût du carburant

• Prix élevé des carburants : l’un des inconvénients majeurs de la voiture thermique est le coût des carburants fossiles, qui est souvent sujet à des fluctuations importantes.
• Moins économique : comparée à l’électricité, qui alimente les véhicules électriques, l’essence ou le diesel revient plus cher à l’usage, impactant le budget à long terme des automobilistes.

Impact environnemental

• Émissions polluantes : les voitures thermiques émettent des gaz à effet de serre tels que le CO2, ainsi que d’autres polluants nocifs pour l’environnement et la santé humaine.
• Dépendance aux combustibles fossiles : ces véhicules contribuent à la consommation de ressources non renouvelables et problématiques du point de vue de la durabilité et des enjeux climatiques.

Entretien et durée de vie

• Maintenance fréquente : les moteurs thermiques exigent un entretien régulier, comme les vidanges d’huile, les remplacements de filtres, les contrôles des bougies, etc., ce qui peut s’avérer coûteux et chronophage.
• Usure mécanique : la complexité d’un moteur à combustion entraîne inévitablement une usure plus rapide de ses composants par rapport à un moteur électrique, souvent plus épuré et robuste.

Quels sont les avantages d’une voiture thermique ?

Dans le débat opposant les véhicules thermiques, électriques et hybrides, il est important de souligner que la voiture thermique présente une série d’atouts non négligeables. C’est la combinaison de ces avantages qui explique pourquoi une large proportion de conducteurs privilégie encore ce type de véhicules.

Autonomie et liberté de déplacement

• Grande autonomie : avec des réservoirs capables de contenir une grande quantité de carburant, les voitures thermiques offrent une autonomie supérieure, permettant de parcourir de longues distances sans l’inquiétude de devoir se ravitailler.
• Réseau étendu de stations-service : contrairement aux points de recharge pour véhicules électriques, les stations-service sont omniprésentes et facilitent les longs trajets sans planification minutieuse.

Performance et fiabilité

• Puissance et réactivité : les moteurs thermiques sont appréciés pour leur capacité à produire instantanément de la puissance et pour leur réactivité, éléments cruciaux pour de nombreux conducteurs.
• Fiabilité éprouvée : des décennies de perfectionnement technologique ont rendu les moteurs thermiques extrêmement fiables et robustes, avec une bonne connaissance des potentielles réparations par les mécaniciens.

Accessibilité et choix

• Diversité des modèles : l’éventail de choix offert par les véhicules thermiques est vaste, couvrant tous les segments du marché, des petites citadines aux grandes berlines, en passant par les véhicules utilitaires et les sportives.
• Coût d’acquisition : actuellement, les véhicules thermiques bénéficient souvent d’un coût d’achat initial inférieur à celui des véhicules électriques ou hybrides, rendant l’accès à l’automobile plus accessible pour un grand nombre de consommateurs.

Expérience traditionnelle de conduite

• Sensations de conduite : beaucoup d’amateurs de voitures apprécient les sensations spécifiques offertes par un moteur thermique, telles que le bruit caractéristique du moteur ou le sentiment de contrôler la machine.
• Conduite cinétique : avec une boîte de vitesses manuelle ou automatique, les véhicules thermiques fournissent une expérience de conduite plus « cinétique » et impliquée, familière à de nombreux conducteurs.

Coût et facilité d’entretien

• Économie sur l’entretien à long terme : bien que les voitures thermiques requièrent un entretien régulier, les coûts et les connaissances associées à cet entretien sont bien maîtrisés et répandus, sans les surprises potentielles des nouvelles technologies.
• Accessibilité des pièces de rechange : la disponibilité des pièces détachées et l’expertise des mécaniciens pour les véhicules thermiques sont des points forts, contrairement aux véhicules plus récents où les pièces peuvent être plus coûteuses et moins disponibles.

 

Voiture thermique face aux véhicules électriques et hybrides

Le paysage automobile connaît une évolution majeure avec l’émergence de technologies plus vertes.

Avec zéro émission directe de CO2 les voitures électriques se positionnent comme une alternative écologique aux véhicules thermiques. Leur popularité croissante a conduit à différencier plus clairement ces derniers avec l’appellation « voiture thermique ».

Combinant un moteur thermique et un moteur électrique, les voitures hybrides offrent une solution intermédiaire qui optimise la consommation de carburant et réduit les émissions. Un compromis séduisant pour bon nombre de conducteurs.

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Quand sera interdit la voiture thermique ?

La loi d’Orientation des Mobilités, entrée en vigueur en France le 24 décembre 2019, a posé un jalon historique en votant la fin des moteurs thermiques. Cette législation ambitieuse trace la route vers un futur où l’achat de véhicules neufs fonctionnant à l’essence, au diesel ou même hybrides sera prohibé à partir de l’année 2040. Cette interdiction s’étendra également aux voitures thermiques d’occasion, marquant un tournant décisif vers l’éradication totale de l’usage des énergies fossiles dans les véhicules particuliers.

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La démarche s’inscrit dans l’objectif plus vaste d’atteindre la neutralité carbone avant 2050 et de contribuer ainsi activement à la lutte contre le réchauffement climatique. La transition promet de remodeler le paysage automobile et d’inciter à une révision des habitudes de consommation et de mobilité des Français. À ce jour, l’essai de la Tesla Model 3 prouve que le véhicule électrique a su faire sa place dans le paysage automobile. Ce changement de paradigme impose une transformation des lignes de production des constructeurs ainsi qu’une adaptation de l’infrastructure nationale, notamment en termes de points de recharge pour les véhicules électriques.

Au cœur de cette évolution, la question de la performance et de l’endurance des batteries électriques demeure prépondérante. Seront-elles à la hauteur des attentes, notamment en matière d’autonomie et de facilité de recharge ? Seul l’avenir le dira, mais une chose est certaine : l’ère de la voiture thermique connaîtra un point de non-retour dans les années à venir, laissant place à de nouvelles technologies plus propres et plus durables.